01. Endométriose


À propos

Julia , jeune femme de 29 ans, a reçu un diagnostic d’endométriose il y a 7 ans. Elle décrit son parcours médical, les défis physiques et psychologiques, et l’impact social de la maladie, soulignant la douleur chronique, les difficultés diagnostiques et les répercussions sur la vie quotidienne et professionnelle. Julia partage aussi ses stratégies de gestion de la maladie.

À propos de l'endométriose

(tiré du site de EndoFrance — Association Française de lutte contre l’Endométriose)

L’endométriose touche 1 femme sur 10 ou 1 personne menstruée sur 10. Elle est définit par la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales. Si plusieurs hypothèses sont faites pour expliquer cette maladie, retenons la théorie de la régurgitation dite « théorie de l’implantation ». Lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang est régurgité dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne. Ce sang contient des cellules endométriales, des fragments de muqueuse utérine, qui, au lieu d’être détruits par le système immunitaire, vont s’implanter puis, sous l’effet des stimulations hormonales ultérieures, proliférer sur les organes de voisinage (péritoine, ovaire, trompe, intestin, vessie, uretère, diaphragme…). Cette théorie expliquerait la majorité des atteintes d’endométriose.

L’endométriose est ainsi responsable de douleurs pelviennes parfois particulièrement invalidantes mais aussi de beaucoup d’autres symptômes en fonction de la localisation des lésions. Dans certains cas, l’endométriose est aussi responsable d’infertilité. Les symptômes ont un impact considérable sur la qualité de vie des personnes atteintes avec un retentissement important sur leur vie personnelle et conjugale mais également professionnelle et sociale

Maladie longtemps ignorée, l’endométriose a été défini jusque-là comme une maladie gynécologique. Désormais, on parle de maladie systémique, car elle peut concerner plusieurs organes et en altérer le bon fonctionnement. On parle même d’endométrioses au pluriel car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une personne à l’autre. Plusieurs formes d’endométriose existent : endométriose superficielle, endométriose ovarienne, endométriose pelvienne profonde.

L’endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, elle n’impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêmement douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.

Pistes de réflexion

Nous proposons de regarder cette vidéo en ayant en tête quelques pistes de réflexion (si vous ne pouvez pas écouter ou regarder la vidéo, une transcription au format pdf est téléchargeable sous la vidéo).


Voici quelques questions que vous pourriez vous poser tout au long, ou à l'issue du visionnage :

  • Quels exemples précis de l'impact de l'endométriose sur la vie quotidienne de Julia retendriez-vous ?
  • Repérez comment l'incompréhension de l'entourage peut aggraver la souffrance des personnes atteintes d'endométriose.
  • En vous basant sur l'expérience de Julia, réfléchissez à l'importance des soins de support dans la prise en charge de l'endométriose.
  • Comment Julia a-t-elle réussi à transformer sa vulnérabilité en force et à devenir actrice de sa propre santé ?
  • En quoi le témoignage de Julia peut-il contribuer à briser le tabou autour de l'endométriose et à améliorer la prise en charge de cette maladie ?

Vidéo

Glossaire


  • Endométriose : Maladie gynécologique chronique caractérisée par la présence de tissu semblable à l'endomètre (la muqueuse utérine) en dehors de l'utérus.
  • Lésions : Zones d'endomètre ectopique (hors de l'utérus).
  • Nodules : Petites masses formées par des lésions d'endométriose.
  • Traitement hormonal : Utilisation de médicaments pour réguler les hormones et réduire les symptômes de l'endométriose.
  • Antalgiques : Médicaments utilisés pour soulager la douleur.
  • Soins de support : Interventions visant à améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies chroniques, en complément des traitements médicaux.
  • Ostéopathie : Thérapie manuelle qui vise à restaurer la mobilité et l'équilibre du corps.
  • Réflexologie : Technique de massage des pieds ou des mains pour stimuler les points réflexes et favoriser la relaxation.
  • Yoga : Discipline millénaire qui combine postures physiques, exercices de respiration et méditation.
  • Tennis : Technique de stimulation nerveuse transcutanée qui utilise de faibles impulsions électriques pour soulager la douleur.
  • Déni : Mécanisme de défense psychologique qui consiste à refuser de reconnaître une réalité difficile.
  • Acceptation : Processus psychologique qui permet de reconnaître et d'intégrer une situation difficile.